1. |
Grand mère
02:32
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Raconte-moi tes histoires grand-mère
Comment pourrais-je m’en lasser
Repasse ta mémoire à l’envers
Sans la froisser
Ne m’en veux pas
Si je ne suis pas passé te voir
Rien qu’une fois cette année
J’avoue, en douce
Tu aurais pu t’envoler
J’admire ta beauté grand-mère
Avec tes cheveux blancs
Comme une fleur d’été
Au coeur de l’hiver
Arrête un peu de me parler
De la mort qui t’attend chaque soir
Ne vois-tu pas qu’elle t’a laissé tomber
Ton départ vient d’être retardé
Ne ferme pas les yeux grand-mère
Je t’en prie laisse-moi les regarder
Ces deux belles âmes solitaires
Juste avant que tu t’endormes
En silence ma centenaire
Fais-le encore patienter
Fais-toi encore encore encore désirer
Fais-toi encore encore encore désirer
Fais-toi encore encore encore désirer
Attends encore encore encore une nuit
Attends encore encore un peu mamie.
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2. |
De nous
03:32
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Il m’a fallu du temps pour te faire une place
Au travers du ciment qui remplit mes godasses
Je regrette pourtant d’avoir trop attendu
J’aurais mérité, il me semble, de finir tout seul sur mon cul
Je ne sais pas comment j’ai pu te résister
Mais repousser le temps, c’est ma seule façon d’espérer
Aujourd’hui je peux enfin pleinement imaginer
Me comporter bien mieux que ce que j’ai pu te montrer
De nous, qu’allons-nous faire
De nous, je ne peux me défaire
De nous, on ne peut qu’être fiers
De nous
Je t’ai fait don de mes excuses bien plus que de mes baisers
Le temps n’est plus à la muse, c’est beaucoup trop démodé
Pourtant je garde encore, cachée dans les méandres
De ce tout maigre corps, de la tendresse à revendre
J’en ai un peu pour toi et beaucoup pour les autres
Je ne saurais dire pourquoi et ce n’est pas ta faute
Mais ce dont je suis certain, c’est la violence du propos
De ton absence que je crains, je te veux contre ma peau
De nous, qu’allons-nous faire
De nous, je ne peux me défaire
De nous, on ne peut qu’être fiers
De nous
Avant que tu t’en ailles rejoindre d’autres corps beaux
Je serai sentimental, pas seulement dans mes mots
Et même s’il est trop tard pour qu’un amour existe
Je te veux dans mon regard, ne t’en vas pas tout de suite.
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3. |
Saint Malo
02:54
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Toi qui ne poses que des coeurs
Sur la vitre que tu aimes embuer
Et moi qui les efface de peur
De les sentir battre sans l’avoir demandé
Je sais les mots que j’ignore
Et que je ne dis pas d’ordinaire
Mais je connais les décors
Qui peuvent déjà nous plaire
La chaleur de Séville
Les plages de Saint Malo
Les gondoles à Venise
Les pieds au bord de l’eau
Et à l’aube de la nuit, t’avouer alors
Je t’a...
Toi qui ce jour de février
Ne demandes rien qu’un peu de poésie
Quand moi la tête encore en janvier
Je traîne un peu à te parler d’aujourd’hui
Je sais les mots que j’ignore
Et que je n’ose pas dire d’ordinaire
Mais si tu lisais mon corps
Tu les verrais en chair
La chaleur de Séville
Les plages de Saint Malo
Les gondoles à Venise
Les pieds au bord de l’eau
Et à l’aube de la nuit, t’avouer alors
Je t’a...
Tu regrettes mon vocabulaire
Je le vois, je le vois
J’aimerais tant voir le monde à ta manière
Mais je ne sais pas, je ne sais pas
Les jardins de Paris
Retour à Saint Malo
La beauté de nos nuits
Quand me viendront ces mots
Que j’oserai te dire sans le moindre effort
Je t’a...
La chaleur de Séville
Les plages de Saint Malo
Les gondoles à Venise
Les pieds au bord de l’eau
A l’aurore de ma vie, t’avouer sans gêne que je t’...
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4. |
Bouts de gomme
03:11
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Montre-nous un sourire ou fais tout comme
Pas besoin de rougir chaque fois que l’on te nomme
Ou t’applaudit, petit bonhomme
Range donc ta modestie
Oublie tous ces bouts de gomme
Qui traversent ton visage
Sous l’ombre pleine de tout ce maquillage
Qui te blessent plus qu’ils ne soulagent
Pourquoi blanchir tes yeux ou les poser sur le sol
Une mèche de cheveux ne cache pas tout un homme
Silencieuse est ta parole
Devant l’infini des mots bleus
Tu n’as que des bouts de gomme
Qui traversent ton visage
Sous l’ombre pleine de tout ce maquillage
Qui te blessent plus qu’ils ne soulagent
Laisse vivre le beau de la tendresse
Que tu as gardée bien au chaud
Que la tristesse s’étiole
Effaçant chaque forme
De tous ces bouts de gomme
Effacés de ta trogne
Adieu les bouts de gomme
Disparus de ton visage
Vois l’ombre nue de tout ce maquillage
Qui ne te blesse plus.
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5. |
Les autres
03:36
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Ils promènent même sous la pluie leur bonheur indécent
Sans gêne mais non sans bruit, sous les yeux des passants
Mais qui sont-ils pour aveugler nos ombres
De leur sublime lueur qui vagabonde
Tout autour d’eux, le monde disparaît
Dans un silence radieux
Il paraît que je les envie un peu
Ils fascinent par leurs couleurs, leur sourire ambulant
Ne s’abreuvent plus de pudeur, ne font même plus semblant
Que reste-t-il de nos âmes en chantier
Qui scintillent bien moins à leurs côtés
Qu’ils sont beaux d’être sans raison
Comment renaître sous leur nom
Comment être comme eux
Mais que faut-il pour que s’éloignent à grands pas
Ce rêve inutile
Je ne veux qu’être moi
Juste moi
Juste moi.
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6. |
Je m'en vais
03:49
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Tu m’as bien raturé le portrait
Saccagé des années de progrès
Mais j’en demande encore en secret
Quelle connerie je fais là
Et tout ça parce que toi, tu me plais
Je m’étais pourtant juré qu’à la prochaine idylle
Je prendrai mon armure, sans avoir fière allure
Je pourrai m’abriter
Mais tu as tout détruit c’est l’heure de mon exil
Je dois faire ma valise
Et quoi que tu en dises, rien ne me fera rester
Je m’en vais (x3)
Tu me fais la promesse d’un avenir plus doux
Quelque peu épineux, ça fait partie du jeu
Celui de l’amour
Mais tes mauvaises manières me reviendront toujours
A peine le dos tourné, tu m’envoies ton armée
Pour me mettre à genoux
Tu répètes sans cesse que ce sera la dernière
Je connais ta nature, ne sois pas si sûre que jamais ne revienne
Cette envie de tendresse qui se change en injures
Il me faut te quitter sur la pointe des pieds
Pour pas que tu ne me retiennes
Je m’en vais (x3)
Je sais ton joli coeur, je sais ton amitié,
Mais ils ne durent jamais, c'est là que tes regrets
Font leur si belle entrée
Tu connais tes erreurs, je sais tes excuses
Mais je ne suis pas de ceux qui pardonnent pour si peu
Quand toi ça t'amuse
Alors
Je m’en vais (x5)
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7. |
Ton nom
03:31
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J’efface tous mes jours un par un
Sans jamais quitter la route
De ces blancs lendemains
Je vends mon temps au quotidien
Qui ne me laisse rien
Qu’une place parmi les autres
Quand ton regard vient éveiller mes ombres
Que le souffle de ta voix retient les secondes
Je prends le large pour explorer ton nom
Et les couleurs que tu répands tout autour du monde
J’ai peur de partir avec moi
Au risque d’effleurer les doutes
Tatoués sur mes pas
Je sais le décompte des heures
Qui n’affiche que l’erreur
Dont je suis le héros
Quand ton regard vient éveiller mes ombres
Que le souffle de ta voix retient les secondes
Je prends le large pour explorer ton nom
Et les couleurs que tu répands tout autour du monde
Quand ta lueur ramène les saisons
Quand les nuances de ta voix enfin me répondent
Je prends le large en oublie ma maison
Il n’existe aucun autre toit que celui de ton monde.
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8. |
L'inconnue
03:10
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Elle n’a pas d’équivalent, je crois
Je ne lui ai même pas prononcé
Le moindre mot, tout juste un bégaiement maladroit
Comment pourrais-je m’adresser
À cette femme qui ne m’a même pas regardé
Me sourit-elle consciemment, je ne sais pas
Je n’ose pas lui demander
Rien qu’à la voir, je devine son parfum délicat
Elle est si douce dans mes pensées
Cette femme qui ne m’a même pas effleuré
Plus elle danse et plus je pense
À nos corps entremêlés
Plus j’y pense et plus mes chances s’endorment
Et meurent sous le nez
De celle que je rêve d’embrasser rien qu’une fois
Peut-être fera t-elle le premier pas
Plus elle danse et plus je pense
À nous, corps entremêlés
Plus j’y pense et plus mes chances s’endorment
Et meurent sous le nez
De celle que je rêve d’embrasser rien qu’une fois
Celle que je ne reverrai sûrement pas
Elle s’est enfuie en silence, pourquoi ?
Je ne l’ai même pas vu s’en aller
C’est vrai qu’elle est passée tout près plus d'une fois
Mais j’ai gardé tête baissée, c’est tout moi
Devant cette femme, que je n’ai même pas troublée
Cette femme que j’ai simplement regardée.
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9. |
Je ne suis pas fou
02:57
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Dans les pétales d’une naissance
Dans la naissance d’une étoile
Dans les étoiles de ma démence qui se voile
Dans le regard des passants
Dans le passé de ton coeur
Dans le coeur de l’instant qui se meure
Dans vos paroles tourmentées
Dans le tourment des nuages
Dans les nuages cimentés de ton bel âge
Dans vos nuits alcoolisées
Dans l’alcool de sa sueur
Dans la sueur de ses baisers à ta fleur
Je ne suis pas fou
Dans la buée à ta fenêtre
Dans la fenêtre de ton passé
Dans le passé qui te fouette comme son toucher
Dans la Terre que tu foules
Dans la foule qui t’acclame
Dans le calme de la houle
Dans les houleuses vagues à l’âme
Dans le bruit de l’insipide
Dans l’insipide de ton monstre
Dans ce monstre qui se vide et qui t’inonde
Dans l’incendie au bord des yeux
Dans tes yeux bordés de larmes
Dans l’alarme de ces adieux
Qui sonnait la fin de l’histoire
Je ne suis pas fou
Je ne suis pas fou
Dans votre sommeil bercé
Dans le berceau d’une belle histoire
Dans l’histoire que j’ai méprisé à ta gloire
Dans l’amoureux qui se saigne
Dans votre sang désaccordé
Dans la corde qui se resserre sur ton joli corps desséché
Dans les nébuleuses obscures
Dans l’obscurité qui t’attend
Dans l’attente qui perdure et s’éteindra avec le temps
A la mémoire de jours sans fin
Dans la finesse de nos injures
Je te promets de n’être rien qu’une ombre qui te rassure
Je ne suis pas fou
Je ne suis pas fou.
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10. |
Danielle
02:23
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Il y a bien longtemps, je parlais à ton sourire
Mais là ce sont tes cendres qui répondent à mes dires
Pas la peine de me rappeler que tu n’entendras rien
De ce que je vais te conter, mais ça me fera du bien
Est-ce que le ciel, marraine, est moins lourd à porter
Maintenant qu’il se traîne gentiment à tes pieds
As-tu trouvé l’amour, un de ceux qui guérissent
Demande-le pour toujours et que Dieu t’obéisse
Récupère des étoiles et dessine à ton nom
Sur cette immense toile, ta constellation
Choisis le plus beau nuage, il sera ta maison
Mais gare au voisinage, y’en a partout des cons
Depuis que je te sais là-haut, j’ai moins peur de la mort
Et Renaud a parlé d’un bistro si jamais t’es d’accord
Mais je ne viendrai pas tout de suite, le temps d’apprécier
La beauté sans limite du temps qui m’est compté
Aujourd’hui sous la terre
tu n’entends plus leurs conneries
Mais c’est moi qui te perds et qui me fait punir
Comme je n’aime pas les cimetières, il me reste la nuit
Pour éteindre la lumière et voir la tienne revenir.
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Tom Bird Lyon, France
Tom Bird et sa chanson française nous emmènent dans différents univers
musicaux comme la Folk, la pop ou
encore le Slam. Accompagné d'une pianiste
sur scène, Tom souhaite nous faire partager ses expériences d’amoureux
solitaire en nous présentant les personnes qui ont croisé son chemin. Le tout
soutenu par de multiples instruments.
Tout porte à croire que le voyage sera loin d'être monotone
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