more from
LE CRI DU CHARBON
We’ve updated our Terms of Use to reflect our new entity name and address. You can review the changes here.
We’ve updated our Terms of Use. You can review the changes here.

EP - A distance égale

by Tom Bird

supported by
/
  • Streaming + Download

    Includes unlimited streaming via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.
    Purchasable with gift card

      €4.99 EUR  or more

     

  • Compact Disc (CD) + Digital Album

    Nouvel EP “A Distance Egale” 2018 TOM BIRD – CD 5 titres

    Includes unlimited streaming of EP - A distance égale via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.
    ships out within 5 days

      €6 EUR or more 

     

1.
Y’en a qui pleurent, y’en a qui rient D’autres qui s’effleurent, qui sont polis Qui bougent les lèvres plus que leurs jambes T’en as qui rêvent, d’autres qui tremblent Comme les fans de la première heure Qui connaissent les chansons par cœur Ou seulement les fins de phrases Ils sont sympas derrière mon dos Mais qu’ils l’écrasent Dans le noir ils jouent aux grands fiers Mais faut les voir dans la lumière Ils passent d’un état de démence A un état de conifère Et le grand debout là devant toi Qui t’empêche de voir ton idole Tu penches à gauche, tu tentes à droite Mais derrière c’est une petite fille… Que tu rends folle Et puis y’a tous ces amoureux Mielleux, qui se tiennent dans les bras Et savourent sûrement mieux à deux Quand d’autres s’ennuient de n’être qu’à soi Ils respirent tellement le printemps Qu’ils me font oublier ceux qui M’aspirent à détester les gens Ils sont ce que mes yeux admirent Ceux qui sous l’emprise d’une plante bizarre Oublient qu’ils sont seuls au milieu D’un concert de deux mille vieillards Qui ne bougent même plus leurs yeux Ceux qui ne comprennent rien à l’anglais Et qui pour pas avoir l’air cons Esquissent un beau sourire parfait Même quand l’artiste parle déception Puis t’as le mec pas original Qui pour fuir l’oppression commune S’improvise son espace vital A distance égale de la Lune Ceux qui dès le silence tombé Regardent encore vers les étoiles Ou quittent la salle sans trop se presser Rejoindre lentement l’être aimé Qui ne les attend pas Et puis y’a tous ces amoureux Mielleux, qui se tiennent dans les bras Et savourent sûrement mieux à deux Quand d’autres s’ennuient de n’être qu’à soi Ils respirent tellement le printemps Qu’ils me font oublier ceux qui M’aspirent à détester les gens Ils sont ce que mes yeux admirent
2.
J’ai gardé cette photo sur laquelle tu m’embrasses J’ai pensé à Doisneau et à des choses plus dégueulasses J’ai gardé tous tes mots et ton rouge à lèvres sur la glace J’ai gravé tes refrains dans le creux de mon oreille Je les joue chaque matin quand je ne suis pas avec elle Elle n’apprécierait pas entendre le chant d’une hirondelle J’ai gardé tes cadeaux dont la plupart m’ont fait chialer Tes dessins sur ma peau et ton bel arbre défeuillé J’ai même encore l’écho de ta douce voix parfumée Mais toi je peux t’oublier Parce que les dimanches ne me font plus peur Si le monde les passe à se reposer Chez moi ils fanent mes fleurs Je me suis vidé à t’écrire Mille et un bouquets de chansons Aujourd’hui il me faut les offrir A bien d’autres prénoms Toi je peux t’oublier Parce que j’ai assez parlé de toi Dans les motels du monde entier Devant l’inconnu sur sa croix Mes bouteilles sont toutes bues Et je n’ai plus aucune raison De finir noyé et vaincu Comme mes plus anciennes illusions J’ai gardé tes reproches, ils dégoulinent sur ma figure De ma bouche ils se rapprochent comme pour baiser une rature Mais au fond de mes poches, il reste un peu de ta verdure Je garde bien scellée notre folle envie de marmots Je les entends même se chamailler à travers le rideau Je ne suis pas devenu taré, non juste à fleur de mots J’ai même conservé tes larmes pour espérer les faire sécher Mettre un terme à ce drame de t’avoir tant fait pleurer J’ai gardé cette flamme si joliment allumée Mais toi je peux t’oublier Parce que les dimanches ne me font plus peur Si le monde les passe à se reposer Chez moi ils fanent mes fleurs Je me suis vidé à t’écrire Mille et un bouquets de chansons Aujourd’hui il me faut les offrir A bien d’autres prénoms Toi je peux t’oublier Parce que j’ai assez parlé de toi Dans les motels du monde entier Devant l’inconnu sur sa croix Mes bouteilles sont toutes bues Et je n’ai plus aucune raison De finir noyé et vaincu Comme mes plus anciennes illusions Toi je peux t’oublier Parce que les dimanches ne me font plus peur Si le monde les passe à se reposer Chez moi ils fanent mes fleurs Je me suis vidé à t’écrire Mille et un bouquets de chansons Aujourd’hui il me faut les offrir A bien d’autres prénoms Toi je peux t’oublier Parce que tu as refait ton chemin Tu n’as même pas eu à chercher Il était juste là sous tes mains Pour moi ce fût plus dur Si j’en ai croisé des conquêtes Aucune je te l’assure Ne t’a fait sortir de ma tête
3.
Le givre 04:16
Les cendres de ma plume s’effritent avec le temps Dans sa fraîcheur posthume, balayée par le vent Elle n’attend qu’une histoire pour accoucher de mots Plus l’aube se fait tard, moins l’encre se fait tôt Une phrase ponctuée après quelques nuits blanches Aussitôt raturée lorsqu’un soir je m’épanche Auprès d’une nouvelle qui passait près de moi Elle s’appelle éphémère mais j’écris de ses doigts Hallelujah Sur ma page blanchie par ce trop long silence Le givre y a fait son nid en niant l’évidence Mais lorsqu’une goutte tombe C’est une phrase qui prend vie Mes doutes chassent leurs ombres Et je la vois qui grandit Hallelujah Au passage d’une bouche le désert se replie De ses mains elle repousse mes idées évanouies Rendez-moi cette plume que j’avais déposée Si la pointe se consume, elle n’a pas trépassé La neige ne dure jamais, elle fond quand vient l’été Mon été c’est l’amour mais lui aussi s’est barré C’est après lui que je courre pour le mettre sur papier Il ne sort jamais le jour, je n’ai plus qu’à veiller Oubliées les syntaxes, oubliés les tourments Ma mine elle, reste intacte au contact du néant Mais vers quel horizon ont bien pu s’envoler Les rimes de leur prénom, y’en a-t-il un pour m’aider ? Mais je sens que ça revient, ça monte et puis ça court Et ce n’est pas un chagrin qui inspire cet instant court Il s’en ira trop loin mais au moins j’aurai pu Mettre un terme à ce rien avant qu’il ne soit plus. Hallelujah
4.
Roi 03:29
Il s’émeut à chaque dame Que viennent croiser ses deux ronds bleus Il se pleut de quelques larmes Lorsque s’éveillent les jours heureux Mais il ne demande que ça Fragile, entièrement fait de soie Il s’épuise de celle qu’il ne veut pas Et qui pourtant ne rêve que de ses pas Et qui pourtant se crève à le faire roi On lui a dit d’être un peu seul De prendre le temps pour renaître Mais il n’en fait toujours qu’à sa gueule Contre le temps il aime promettre Et aussitôt qu’il n’est plus qu’un Il redevient ce silencieux Alors il se bat comme un chien Pour de nouveau compter pour deux Et lorsqu’arrive un nouveau cœur Alors peut commencer le drame De sa vie, celui d’avoir peur De se livrer corps et larmes Pour ne pas chuter de trop haut Ou finir noyé dans l’écume Rien que lui chuchoter des mots Devient aussi lourd qu’une plume Il s’ennuie de celle qu’il n’aime pas Et qui pourtant ne rêve que du même toit Et qui pourtant se crève à le faire roi Il aime à se faire croire que la solitude le fait vivre Mais qu’en est-il lorsque le soir De tous ces souvenirs il s’enivre Et qui le plonge dans le noir Un noir dont il ne se sent pas libre Car la plus belle de ses histoires Est née dans les bras d’une fille Une de ces reines de l’insolence Qui manient si bien la beauté Une de celles qui font offense Aux colombes immaculées Ces tendres muses pour qui chaque homme Et femme seraient prêts à tuer Pour qui vos excuses s’endorment Devant autant d’humanité Il dérive lorsqu’il le voit L’amour de celle qui le voudrait à son doigt L’amour de celle qui près de lui meurt de froid L’amour de celle qui rêve de le faire roi.
5.
Dans le creux de ta mine d’or se trouve Mon Dieu qu’il est beau ce trésor du Louvre Comme un feu de paille qui explose sous ma flamme Au sommet de ces montagnes pointent L’infini qui à mes lèvres s’esquinte Ils suintent sous le doigté du pianiste qui te rend triste Dans le pli de tes pulpeuses arrogantes J’y vois le plaisir que parfois tu me chantes Je deviens récidiviste et retourne au supplice Au bout de ces deux chemins sinueux Se rejoignent enfin ces plaines délicieuses Chaque fois je m’y perds, j’y aperçois la mer Mais ne le répète jamais Au labo de ton corps Je suis et resterai Le prince que tu implores A la frontière d’une ville sauvage J’ai besoin que tu m’escortes L’humidité s’installe dans ce champ de bataille Ces dix magnifiques d’une finesse sans pareille Me forcent à perdre haleine J’en deviens ton esclave enchaîné à tes fantasmes Deux jolies plantes en fleurs se présentent à moi Elles ont la chaleur de ce qui ne s’oublie pas Et ma bouche en silence vient goûter à la déchéance Dans ce nouveau royaume où l’inconnu m’appelle J’y vois de ces merveilles J’avance dans la pénombre et y creuse ma tombe Mais ne le répète jamais Au labo de ton corps Je suis et resterai Le prince que tu implores Mais ne le répète à personne Dans les couloirs de ton corps Tes cris d’ivresse résonnent Même quand tu dors.

about

Au travers de la mélancolie de ses histoires, qu’elles soient douces, sensuelles, déchirantes
ou caressantes, il nous enveloppe dans le monde qu’il s’est construit en nous offrant son
nouvel opus “À distance égale”, déjà soutenu par la presse spécialisée (FrancoFans, Soul
Kitchen...).
Ce nouveau chapitre met l’accent sur la contradiction constante des rapports à l’Autre,
mais surtout des rapports à Soi. Car Tom Bird n’est pas un seul homme, il reflète chaque
être qui s’est un jour questionné sur ses sentiments et ce qu’ils impliquent.
Entre observatoire sociétal et exutoire désincarné, c’est dans l’échange avec son public
que ses nouvelles compositions prennent tout leur sens.
Il est temps de faire silence. On perçoit les premières notes de sa boîte à musique, signe
qu’il a encore de belles choses à nous dire.

credits

released May 10, 2018

Musique et textes : Kevin Fauchet
Enregistrement : Studios overhead
Arrangements et mixage instruments : Marc Chaperon
Mixage voix et mastering : Studios Ohmnibus Gregory Aliot
Guitares : Kevin Fauchet
Piano : Marie Daviet
Violoncelle : Anne-Elizabeth Leroy
Trompette : Nicolas Rieublanc
Choeurs : Kevin Fauchet - Marie Daviet - Marc Chaperon
Direction artistique : Studio vw
Photographie : Carole Degenève
Contact : Monsieurtommusic@gmail.com

license

all rights reserved

tags

about

Tom Bird Lyon, France

Tom Bird et sa chanson française nous emmènent dans différents univers
musicaux comme la Folk, la pop ou encore le Slam. Accompagné d'une pianiste
sur scène, Tom souhaite nous faire partager ses expériences d’amoureux
solitaire en nous présentant les personnes qui ont croisé son chemin. Le tout
soutenu par de multiples instruments.
Tout porte à croire que le voyage sera loin d'être monotone
... more

contact / help

Contact Tom Bird

Streaming and
Download help

Redeem code

Report this album or account

If you like Tom Bird, you may also like: